Plan Lumière, Partie 1 : La lumière influence Lyon, Lyon influence le monde

En 1989, Lyon devient la première ville du monde à se doter d’un “Plan Lumière”. Sous l’impulsion de son maire Michel Noir, la capitale des Gaules développe alors un vaste programme d’éclairage nocturne urbain visant à mettre en valeur son patrimoine.

Le Palais de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, le Monument Ryadh el Feth à Alger, la Menara à Marrakech, les Tours Petronas à Kuala Lumpur… Autant de monuments dont la mise en place de l’éclairage nocturne a été influencée par la ville de Lyon. En 1989, Michel Noir devient le premier magistrat lyonnais. La même année et appuyé par son Adjoint chargé de l’Urbanisme Henry Chabert, il lance le Plan Lumière, qu’aucune métropole mondiale n’a alors jamais mis en place.

L’Université Lyon III la nuit, dont l’éclairage produit des reflets sur l’eau du Rhône. [crédit : IEJ Lyon]

Repenser l’éclairage nocturne urbain pour contribuer à la mise en valeur d’un patrimoine lyonnais très riche. L’objectif du Plan Lumière, dont la réussite n’est plus à prouver, notamment grâce à l’influence qu’il a eue dans de nombreuses villes étrangères, pourrait se résumer ainsi. À partir de 1989, Lyon offre une autre vision de son patrimoine grâce à la mise en place d’un éclairage nocturne urbain. En seize ans, 250 édifices urbains sont déjà habillés d’éclairages adaptés à leur histoire, leur architecture et leur identité. Aujourd’hui, leur nombre s’élève à 370.

Seize ans après le lancement du Plan Lumière, une révision de celui-ci est réalisée sous le mandat de Gérard Collomb. Cette fois, la mairie de Lyon prend en compte les conséquences environnementales d’un éclairage nocturne excessif, et pas toujours utile…

Emile Bréhant

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